Et ça continue...vive la loi demessine!!!

Publié le par LF

Depuis un an près d’une quinzaine d'exploitants ont été placés en redressement judiciaire
Source: capital.fr

Tempête sur les résidences de tourisme. En fin de semaine dernière, le quotidien La Tribune révélait que l’exploitant Mona Lisa (13 résidences placées en bord de mer et à la montagne) était placé en redressement judiciaire.

Un de plus… car c’est désormais tout un marché qui prend l’eau. Depuis un an près d’une quinzaine de sociétés, dont quelques groupes importants (Maisons de Biarritz, Appart Valley, Transmontagne…) ont connu le même sort. Par chance, la majorité des exploitations sont reprises… mais beaucoup de sociétés pourraient encore se retrouver en difficulté.

A la fois exploitants et constructeurs de résidences, ces professionnels doivent d’abord faire face à un effondrement de leurs ventes, en chute de 50% depuis l’an passé.

Bien avant la crise, la suroffre des établissements de vacances a aussi totalement déstabilisé les marchés locaux ces dernières années. « Les élus ont délivré des permis de construire à tout va sans tenir compte des réels besoins du marché. Dans certains villages de montagne ou de bord de mer, on se retrouve avec deux, quatre, ou dix résidences… C’est le cas, notamment dans le sud des Alpes ; dans les Pyrénées ; sur l’axe atlantique : de la Baule au Béarn », explique Yannick Ainouche, administrateur du syndicat national des résidences de tourisme et président du groupe Quiétude. Et le marché va encore se dégrader : les professionnels anticipent une baisse de 20% des locations pour la prochaine saison d'été.

Face à ce marasme, le syndicat national des résidences de tourisme en appelle aux politiques. « Il faut absolument réglementer ce marché. Encadrer les permis de construire pour assurer des taux de remplissage honorables aux résidences, mais aussi créer une carte professionnelle pour filtrer les exploitants qui ont le droit d’exercer », ajoute Yannick Ainouche.

Autre urgence : protéger les particuliers qui ont investi dans ces maisons de vacances et à qui les exploitants sont censés reverser chaque mois un loyer. Certains groupes en difficulté auraient déjà baissé de 10 à 60 % la valeur des loyers… Faisant ainsi fondre la rentabilité de ces investissements.

Et la galère continue  pour les propriétaires d'appartements gerés par résidhotel, puisqu'une procédure de sauvegarde a été mise en oeuvre le 24 mars 2009...
Les pauvres exploitants....tout le monde s'en proccupe, mais on parle à peine des investisseurs de résidences de tourisme : N'oubliez pas que c'est grace à nous que  ces ZRR voit le jour...
On nous annonce une probable baisse de 20% des locations pour la prochaine saison d'été, nous ne sommes pas convaincus par ces propos, autant d'arguments pour faire baisser les loyers au profit des exploitants...
Une défiscalisation de 25000 euros = 20 ans de galère et de nuits blanches....

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